Comment est né Le Chevalier a la Fleur ?
Quand j’étais enfant, je rêvais d’une enfance paisible et heureuse, comme celle que je voyais dans les dessins animés et les livres. Mais la réalité était tout autre. J’étais prisonnier dans ma propre maison, prisonnier de la peur et de la douleur apportées par la violence domestique et l’alcoolisme de mon père.
Mon enfance était imprégnée d’une tristesse immense. Chaque jour, je me réveillais dans une atmosphère de tension qui montait à des hauteurs inimaginables. Les explosions de mon père étaient accompagnées de la souffrance silencieuse de ma mère, et ses larmes étaient un avertissement sonore de notre bonheur fragile. Dans cette ambiance, je me sentais impuissant, perdu et effrayé.
En tant qu’enfant, je ne désirais qu’une seule chose : une famille normale où l’amour, la sécurité et la compréhension seraient des constantes du quotidien. Mais mes souhaits se dissipaient toujours dans un nuage d’alcool et d’agressivité. Tout ce que je voulais, c’était que mon père arrête de boire, qu’il soit un père aimant qui me prenne dans ses bras et me dise qu’il m’aime.
Chaque jour, je me battais contre la peur et la douleur qui se gravaient dans mon cœur et mon âme. Chaque coup, chaque mot humiliant était une blessure profondément enracinée en moi.
Comment ai-je réussi à survivre à cet enfer ? Je ne sais pas exactement. Peut-être était-ce la force que j’ai trouvée en moi pour lutter malgré tout pour un avenir meilleur. Peut-être était-ce l’amour que je ressentais pour ma mère, qui malgré tout, persistait et se battait pour notre bonheur.
Enfants, quels que soient les défis que la vie vous réserve, ayez toujours foi en vous-mêmes et en vos rêves.
Chaque jour est une opportunité pour une nouvelle chance, un nouveau chapitre dans votre histoire. N’oubliez pas que vous avez en vous la force de surmonter tous les obstacles qui se dressent sur votre chemin.
Ne laissez pas le passé vous définir ou vous limiter. Regardez plutôt vers l’avenir avec courage et détermination. Chaque pas en avant est une petite victoire qui vous rapproche de vos objectifs.
Soyez comme des chevaliers, courageux et déterminés, prêts à défendre ce qui est juste. Embrassez votre force intérieure et utilisez votre imagination comme une arme pour créer un monde meilleur, plus compatissant et plus aimant.
Tout comme le petit garçon Denis dans les histoires, vous aussi pouvez lutter pour vos rêves et créer un monde plein de beauté et d’espoir. Ne désespérez pas, peu importe à quel point le chemin semble difficile. Le monde est à vous, alors brillez et suivez vos rêves !
Pourquoi ai-je choisi de donner au garçon le nom de Denis ?
C’est le nom que j’aurais aimé avoir. Le nom Milan me rappelait des sentiments négatifs, car c’était le nom de mon père et de mon grand-père, qui étaient associés à l’alcool et à la violence. De plus, ma mère ne m’appelait jamais par mon vrai nom. Denis représentait pour moi un nouveau départ, la pureté et des possibilités que le nom Milan ne m’offrait pas.
Bonne chance et avancez avec courage !
La Naissance du Le Chevalier a la Fleur: De l'idée à la première image
Le Chevalier a la Fleur a commencé à prendre forme lorsque, après une période difficile de ma vie, j’ai trouvé la paix sur l’île grecque de Samos, dans la ville de Pythagore. En août 2017, l’idée du Le Chevalier a la Fleur , symbolisant la force intérieure et la transformation, m’est venue à l’esprit. Peu de temps après, Simon Sanda en a créé la première représentation visuelle, suivi de Mladen Melanšek. Finalement, le Chevalier a pris sa forme définitive sous les doigts de Tina Orter et de l’intelligence artificielle.
auteur Simon Sanda
auteur Simon Sanda
auteur Mladen Melanšek
Auteur: Tina Orter
LE JOUR DE PEUR ET DE DOULEUR DE DENIS : FUITE DEVANT LA RÉALITÉ
C’était une journée ordinaire, du moins en apparence. Dehors, le vent soufflait, faisant tourbillonner les feuilles ici et là. Les derniers rayons du soleil changeaient les couleurs des nuages, et le ciel était lentement recouvert par la nuit.
Dans la maison, où il faisait agréablement chaud, un petit garçon était assis par terre. De ses petites mains, il jouait avec des chevaliers templiers. Il s’imaginait qu’ils le protégeaient – lui et le monde entier. Forts, courageux et pacifiques. Ils portaient une croix sur la poitrine, tenaient une épée et un bouclier dans les mains. Ils étaient invincibles. À leurs côtés, il oubliait tout ce qui l’entourait. Il s’imaginait être l’un d’eux.
Soudain, un bruit assourdissant le tire de son jeu. Il est effrayé, car il reconnaît la voix de deux personnes qu’il aime, son père et sa mère. Ils se disputent, de plus en plus fort. Son cœur s’arrête et, pendant un instant, il oublie de respirer.
Il se prend la tête dans les mains, presse ses paumes contre ses oreilles et serre fort les paupières. Il ne sait pas ce qu’ils crient, ce qu’ils veulent… Il ressent une pression dans la tête et tout ce à quoi il pense, c’est comment s’enfuir. Mais il reste immobile, au même endroit. À travers sa main entrouverte, en proie à une grande détresse, il observe maintenant une sorte de film au ralenti qui se déroule devant ses yeux.
Il voit deux personnes déchaînées, crachant du feu et agitant leurs bras l’un contre l’autre, comme s’ils étaient les pires ennemis.
Dans cette horreur, il voit son père frapper sa mère de toutes ses forces. Forte de cœur, mais faible face à son père, elle tombe sous l’impact de sa main. Elle tombe sur lui et ses jouets, et, ainsi blessée, atterrit dans ses bras. Avant même qu’il ne s’en rende compte, il est couvert de sang.
Il crie “Maman, maman…” Mais maintenant, personne n’entend son appel.
Ce Dragon, qui s’est réveillé en son père, ne s’arrête pas, mais secoue sa mère, la frappe, encore et encore. Désespoir, impuissance. Désarroi. Le souvenir du petit garçon commence soudain à s’estomper. Il ne se souvient que des lumières rouges et bleues. Il entend toutes sortes de cris, venant de loin, puis à nouveau plus rien.
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